Nous vous passons le bonjour de… Californie ! Vacances ? Non, nous sommes simplement ce qu’on appelle des Digital Nomads, c’est-à-dire que nous ne voulons pas nous limiter à une chaise de bureau alors qu’il en existe des milliards dans le monde. En effet, avec la démocratisation du voyage et l’essor des métiers du web, travailler et voyager deviennent de plus en plus compatibles pour beaucoup de secteurs d’activité. Cet article est destiné à ce mode de vie particulier mais tellement enrichissant : les Digital Nomads ou comment vivre LapTopLife.
Commençons directement en faisant tomber un mythe : travailler au bout du monde, sur une plage des Bahamas, du haut d’un building à Dubaï ou d’un café en plein centre de Bruxelles n’est pas uniquement réservé aux patrons de grosses sociétés. Oubliez cette idée reçue ! En Février, Air New Zealand proposait même un billet tour du monde pour moins de 1500€!
Du courage, de l’abnégation, un projet solide et une brosse à dent.
Mais alors qu’est ce qu’il faut pour devenir un de ces Digital Nomads et vivre cette LapTopLife ? Ally Basak Russell (Upwork), Greg Jorgensen ou encore Jean Rivière (webmarketing junkie) sont des exemples en la matière. Pour eux comme pour les autres Digital Nomads, les besoins sont simples : une bonne connexion wifi, un portable, un smartphone et une brosse à dent. Mais surtout, ce qu’il faut, c’est une bonne dose de courage, d’abnégation et l’envie de vouloir s’ouvrir au voyage. Après, il est évident qu’un projet solide doit pouvoir suivre (on ne va pas se mentir, on n’a rien sans rien). Il n’en faut pas plus pour permettre de voir la vie autrement que 7 heures 36 par jour derrière son bureau en attendant le weekend. Graphiste, webmaster, journaliste, bloggeur, gestionnaire de site de vente en ligne, formateur, marketeur,… Tous ces métiers et bien d’autres peuvent vivre du web, et qui dit vivre du web dit être libre de beaucoup de contraintes structurelles (Pas d’horaires de bureau, moins de contact voire pas de contact direct avec les clients, sous-traitance,…). Nos seuls problèmes ? Le décalage horaire et trouver des ATMs qui prennent nos cartes de crédit…
« Encore en vacances ? »
Bien sûr, il faudra faire face aux critiques et aux interrogations. « Ah, tu pars encore en vacances? », « Je ne comprends pas comment c’est possible de voyager sans voir ses clients et ses collaborateurs », « Tu as la belle vie, tu as de la chance », « Tu es riche pour faire ça » et autres petites réflexions anodines qui au début vous feront peut-être douter mais très vite, vous en rigolerez, croyez-nous. La vraie réflexion à se poser est pourquoi devrais-je rentrer dans le moule qu’on tente de m’imposer, c’est à dire faire 9h-17h, aller faire les courses et manger une pizza industrielle tout en regardant The Voice en passant mon temps sur Facebook à liker les dernières photos de Kim Kardashian ? (Oui on les a vues aussi, même au bout du monde 🙂 )
Voyager est la seule chose que l’on achète et qui nous rend plus riche.
Au-delà du côté fun, il faut surtout voir un gros avantage. Voyager permet de faire des rencontres, apprendre des langues, connaître de nouvelles cultures, de nouveaux modes de vie, de s’ouvrir l’esprit, de s’inspirer, de développer son savoir et ses connaissances, de voir qu’ailleurs ce n’est pas comme on nous le vend au JT et surtout créer des contacts commerciaux. Toutes ces choses positives vont finalement impacter le travail mais également la vie vers le haut. En effet, nous ne devrions plus lutter pour combiner vie et travail car le tout ne fait plus qu’un. Comme le dit le proverbe, « Voyager est la seule chose qu’on achète et qui nous rend plus riche… »
Intéressé de tenter l’aventure ? Vous devez sûrement vous poser un tas de question. Comment faire, quel budget, quelles contraintes,… Nous sommes passés par là aussi et ce sera un plaisir d’en discuter autour d’un café. Ici, là-bas, partout !
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